Le déclin urbain, le retour en ville, le logement compromis: cercle vicieux?
Le 5 septembre dernier, les habitants du quartier Saint-Géry interpellaient le Conseil Communal de la Ville de Bruxelles. Ils entendaient dénoncer le «caractère monofonctionnel entièrement dédié au secteur horeca» que ce quartier a depuis plusieurs années revêtu. Les nuisances, engendrées par le développement incontrôlé de bars, restaurants et autres discothèques, sont nombreuses: envahissement de l’espace public par les terrasses, nuisances sonores dépassant de loin les normes en vigueur, problèmes de sécurité, etc.
Plusieurs dossiers sont ouverts pour infraction à la réglementation horeca et des procès-verbaux concernant la réglementation sur les terrasses et les nuisances sonores sont dressés sans toutefois déboucher sur des solutions permettant de répondre concrètement aux problèmes rencontrés par les riverains alors que la situation met clairement en cause l’habitabilité du quartier.
Comment est-on arrivé à cette situation alors que la politique de la Ville a pour objectif l’installation d’habitants dans les quartiers centraux et que le quartier Saint-Géry se situe dans la zone de «revalorisation prioritaire de la fonction résidentiele» du Plan Communal de Développement?
Pour tenter de répondre à cette question, il est utile de se pencher sur l’évolution urbanistique du quartier et de mettre en perspective les actions menées par les pouvoirs publics pour sa «réhabilitation» et pour favoriser le retour des habitants qui avaient déserté le quartier.
Pour tenter de répondre à cette question, il est utile de se pencher sur l’évolution urbanistique du quartier et de mettre en perspective les actions menées par les pouvoirs publics pour sa «réhabilitation» et pour favoriser le retour des habitants qui avaient déserté le quartier.
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