zondag 20 november 2011

RE: Pas d'horeca aux étages!

Je partage entièrement le point de vue développé dans cette note très complète

Il s'agit clairement du changement d'affectation d'un étage dans des maisons d’habitation ; c’est assez désolant quand on sait que Bruxelles manque cruellement de logements familiaux.
Que ce changement s'opère dans la légalité ou clandestinement, il relève clairement de la responsabilité de l'échevinat de l'Urbanisme. Dans ce cas, soit  l'Urbanisme a permis ce changement d'affectation et on voit mal ce qui pourrait le justifier, soit cela s'est fait sans permis et il incombe aux inspecteurs de l'Urbanisme de le constater pour pouvoir y mettre fin.

Il va de soi que ce sont les voisins qui sont les mieux placés pour constater ces situations et il est nécessaire qu'ils le communiquent à l'échevin de l'Urbanisme (en manque d'inspecteurs) en demandant d'être tenus au courant des suites.

Et même si ces premiers étages ne deviennent pas des extensions de cafés ou de bar en devenant de simples "lieux de stockage", ils suppriment du logement et diminuent artificiellement le nombre de plaintes en diminuant le nombre de plaignants potentiels.

Je tiens à rappeler qu'à Amsterdam, AVANT d'obtenir de droit de diffuser de la musique amplifiée, il incombe à l'exploitant d'effectuer les travaux d'isolation nécessaires pour que le seuil de bruit acceptable pour les appartements voisins ainsi que le seuil de bruit permis sur la voie publique soient respectés. A cette fin, la ville vient avec du matériel de sonorisation et des baffles et mesure l'efficacité des travaux d'isolation. L'autorisation est refusée si les résultats sont insatisfaisants.

En ce qui concerne les limiteurs de son, il faut que la Ville et l’IBGE en imposent leur installation, disposent des ressources humaines pour vérifier que ce sont bien ces appareils scellés qui sont utilisés (et non d’autre matériel non scellé, utilisé à côté du matériel scellé non utilisé, comme cela se fait dans certains établissements)
L’installation des limiteurs devrait être obligatoire et non laissée à la discrétion de la « bonne volonté «  des exploitants.

Je pense qu'il faut communiquer tout cela au Bourgmestre, à l'échevin de l'Urbanisme, au service des Pompiers et de l'IBGE mais aussi à l'échevin du Tourisme, qui à force d'être très (trop) actif, risque un jour de transformer le centre ville en parc à thème et nous en figurants non rétribués...

Si aucune réaction n'est perceptible, il faudrait envisager une conférence de presse.



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